Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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17 milliards à main levée

04/05/2010 18:16

17 milliards à main levée


Cette nuit, à 1H30 du matin, par un vote à main levée, le gouvernement, l’UMP et le PS ont engagé les Français pour 16,9 milliards d’euros dans un plan dit de sauvetage de la Grèce. Un plan que j’ai qualifié de « sabordage », tant il est surréaliste, défiant toute rationalité économique et sociale.
Si Jean-Pierre Brard, Charles Amédée de Courson et moi-même n’avions pas été présents dans l’hémicycle, le vote de la loi de finances rectificative, engageant la France et débloquant une première enveloppe de 3,9 milliards d’euros, aurait été obtenu en moins de deux heures.
Je recommande aux internautes de visionner les images de cette soirée pour comprendre la déchéance de notre démocratie, les ravages du bipartisme, l’inculture économique ou alors le don de dissimulation du gouvernement comme de l’opposition, et surtout le poids du lobby bancaire !
Car, en effet, comme l’a très justement noté de Courson, le contribuable se substitue une fois de plus aux banques. Les prêts, qui seront en toute hypothèse indéfiniment prolongés pour prévenir le défaut de paiement, permettront à la Grèce de rembourser les banques imprudemment engagées dans ce pays.
Lorsque la Grèce dans 1, 2, ou 3 ans s’avèrera incapable de rembourser, surtout après la crise d’austérité imposée, ce seront les autres Etats européens qui devront digérer le rééchelonnement de la dette grecque, ce pour épargner aux banques les conséquences de leur imprévoyance !
Le gouvernement a bien été incapable de répondre à cette interpellation.
De même, Mme Lagarde n’a pas été en mesure de me citer des pays comparables à la Grèce qui pourraient redresser leurs finances sans dévaluer !
Pour toute réponse, elle a mentionné la Suède, le Canada et la Corée, des pays à la structure économique sans rapport avec la Grèce et surtout, pour les deux premiers, qui peuvent jouer de leur monnaie.
Tout au long de ce débat, je me suis interrogé sur le fait de savoir si le gouvernement était incompétent, dissimulateur ou les deux à la fois. Dans tous les cas, la conséquence est la même : des souffrances toujours plus grandes imposées aux peuples d’Europe, un retard cumulatif dans la guerre économique mondiale qui nous oppose à la Chine et aux Etats-Unis (qui, eux, profitent d’une monnaie souple et fiable pour investir), des difficultés sociales croissantes et la résurgence des nationalismes.
La cause est toujours la même : la religion aveugle de l’euro, cette ligne Maginot monétaire à l’abri de laquelle on prétend être protégé de tout, et l’angélisme – ou une coupable résignation – face à l’attitude de l’Allemagne.
En cette séance nocturne, j’ai pu voir grandeur nature à quel point, une fois de plus dans sa longue histoire, la France n’est plus vraiment gouvernée ! Le gouvernement qui, comme de juste, a pu compter sur une opposition totalement solidaire de cette politique au fil de l’eau, cette dernière assortissant comme d’habitude son satisfecit de desideratas tous plus hypocrites les uns que les autres. L’hypocrisie, une spécialité où le PS est passé maître, lui qui avait déjà fait mine en février 2008 de défendre le référendum pour ratifier le traité de Lisbonne tout en le votant au Congrès « au nom de l’intérêt européen »…
Plus que jamais, j’ai ressenti le devoir qui est le nôtre d’alerter l’opinion et d’offrir une autre voie.

NDA








"En réalité ce n’est pas la Grèce que l’on veut sauver, mais l’euro, à tout prix !"

03/05/2010 21:08



Débat parlementaire sur le plan de sauvetage de la Grèce Lundi 3 mai 2010 Intervention de Nicolas DUPONT-AIGNAN

Vous prétendez sauver la Grèce tout en faisant gagner de l’argent aux Français. C’est Alice aux pays des merveilles ! Mais les Français ne croient plus depuis belle lurette aux contes de fées et près de deux décennies de monnaie unique, hélas, leur donnent mille fois raison.
Et oui, vos promesses d’aujourd’hui rappellent vos promesses d’hier, celles faites ici-même il y a très précisément 18 ans, lorsque le débat parlementaire sur Maastricht faisait rage. Déjà, l’idéologie de l’euro était à l’œuvre. Déjà, le Parti socialiste mêlait ses voix à celles de la droite et du centre pour soutenir cette pensée unique, tout en assortissant - déjà, là encore ! - son vote d’hypocrites considérations sur la nécessité d’une Europe plus « sociale », comme s’il avait eu besoin de se faire pardonner quelque chose.
Mais, mes Chers Collègues, mêmes causes, mêmes effets ! Les promesses de 2010 ne seront pas davantage tenues que celles de 1992…
Je prends date devant vous : ce plan de « sauvetage » si mal nommé ne sauvera pas la Grèce, pas plus qu’il ne fera gagner de l’argent aux Français qui risquent plutôt de se réveiller un de ces quatre matins avec un déficit supplémentaire de près de 17 milliards d’euros.
Des Français, soit dit en passant, qui n’ont vraiment pas besoin de cette nouvelle ponction, eux à qui on impose des économies de bouts de chandelles prétendument indispensables à la stabilisation des comptes publics, mais dont les effets très négatifs dans les commissariats, les écoles, les hôpitaux, etc. sont, eux, particulièrement réels et douloureux.
Loin de moi l’idée de ne pas être solidaire des Grecs. Mais la solidarité que vous proposez est des plus étranges. Avec ce plan on va aider la Grèce, oui, mais on va l’aider à mourir, comme si on offrait une euthanasie en classe affaire à un malade à qui on refuse par idéologie d’administrer les bons remèdes.
Un ballon d’oxygène financier va certes être apporté à Athènes, mais au prix d’un supplice inouï pour le peuple et l’économie grecs, qui ne s’en relèveront pas. Cette « thérapie de choc » va tuer la Grèce car cette dernière sera bien incapable de redresser sa compétitivité et sa croissance, définitivement martyrisées par l’impossibilité de dévaluer. Oui, mes chers Collègues, c’est là le point central : on n’a jamais vu dans l’histoire l’économie d’un pays rebondir sans dévaluation. La rigueur est efficace quand parallèlement on stimule le moteur économique par la dévaluation. Souvenez-vous des efforts vains de l’Argentine ! A l’évidence, une thérapie de choc ne sert à rien sans dévaluation.
En réalité, ce n’est pas la Grèce que l’on veut sauver, ni la France, ni même l’Europe ! C’est l’euro que l’on veut sauver à tout prix. Cet euro qui tue pourtant à petit feu l’économie grecque comme la plupart des économies européennes. Il est le mal et non pas le remède ! Voilà pourquoi la Grèce ne sera pas sauvée. Voilà pourquoi les Français perdront leurs 17 milliards.
Voilà pourquoi, aussi, ce plan miraculeux n’empêchera pas la contagion aux autres maillons faibles de l’eurozone, où les marchés financiers vont s’empresser de mettre à l’épreuve cette drôle de solidarité européenne. Une « solidarité » coûteuse et contreproductive, qui nécessiterait pour sauver l’Espagne et le Portugal des centaines de milliards d’euros lesquels, bien entendu, n’existent pas.
Voilà d’ailleurs pourquoi, à la fin des fins, l’euro lui-même ne sera pas sauvé, au risque d’entraîner dans son naufrage la construction européenne.
Ce scénario-catastrophe est écrit d’avance. Il résulte tout bonnement de la fuite en avant dans l’idéologie de l’euro qui « torture l’Europe » (le mot est d’Emmanuel Todd).
Il y a 18 ans presque jour pour jour, Philippe Séguin prononçait son « Discours pour la France » mettant en garde le pays contre l’aventurisme de la monnaie unique. Je cite : « Dans le domaine monétaire comme dans les autres, il faut se plier aux réalités. Il faut donc savoir ajuster les parités quand c’est nécessaire, non pour faire de la dévaluation compétitive, mais pour éviter la déflation. En choisissant la monnaie commune au lieu de la monnaie unique, on choisirait, je crois, l’efficacité contre l’idéologie. » Je n’enlèverai pas un mot à ce propos qui conserve, intacte, toute sa force.
L’efficacité de la monnaie commune qui laisserait respirer les pays et les peuples, plutôt que l’idéologie de la monnaie unique qui les étrangle. C’est ce à quoi j’invite à mon tour.
C’est pourquoi je voterai contre ce faux plan de « sauvetage » qui a tout d’un plan de sabordage.
NDA








NDA sur France 3

03/05/2010 18:43

NDA sur France 3


NDA sera  l'invité de France 3 à 14h50 à l'occasion de la traditionnelle "interview" précédant la séance de questions au Gouvernement.





NDA sur RMC

03/05/2010 18:41

NDA sur RMC


Nicolas Dupont-Aignan sera l'invité demain matin à 6h45 de la matinale d'RMC, sur le thème de la crise grecque et de la sortie de l'euro.





"Sauvetage" de la Grèce : NDA rejette "un remède pire que le mal"

03/05/2010 18:36



COMMUNIQUE DE PRESSE

La France ne doit pas payer pour aider la Grèce… à mourir !

Alors que la presque totalité de mes collègues Députés va se prononcer pour la participation de la France au plan d’aide européen à la Grèce, je voterai contre et m’en expliquerai, ce soir, à la tribune de l’Hémicycle.
En effet, ce plan est contraire à la fois aux besoins de la Grèce et aux intérêts des Français. C’est un remède pire que le mal.
Le remède est pire que le mal car en imposant une austérité inouïe à la Grèce sans lui donner la possibilité de dévaluer (et donc de sortir de l’euro), on la condamne à mort. Ses déficits vont s’accroître fatalement car la récession va s’aggraver. C’est un véritable assassinat économique et social qui ne peut mener qu’à la faillite et à la révolte.
De leur côté, comment les Français pourraient-ils accepter de se sacrifier sans aider efficacement les Grecs ? Le gouvernement, avec la complicité du PS, engage à terme pas moins de 16 milliards d’euro (le prêt n’est qu’une fable), alors même qu’on nous explique à longueur de journée que le déficit de 7 milliards d’euros du régime de retraite est inacceptable.
L’entêtement des dirigeants européens à sauver un euro qui étouffe l’économie européenne, est une folie qui aboutira obligatoirement dans les années à venir à une crise encore plus forte.
Je défendrai ce soir dans l’Hémicycle la seule voie alternative à cette fuite en avant suicidaire : la sortie de l’euro de la Grèce et la création d’une monnaie commune européenne où les monnaies nationales restaurées pourront enfin s’ajuster les unes par rapport aux autres.
 
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République





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